Dériveur
Naviguer en Dériveur, c’est la certitude de découvrir des sensations intenses, tout en prenant plaisir à manipuler un voilier à taille humaine.
La navigation en dériveur permet d’acquérir de nombreuses compétences, de l’analyse de son environnement à la connaissance de soi, l’éventail des possibilités est très vaste.
Ne mesurant généralement pas plus de cinq mètres de long, pour les plus grands, le dériveur peut être pratiqué en solitaire, en double. Et, parfois, à trois personnes, selon le support et le poids de l’équipage.
En double ou en solitaire, il est possible d’apprendre et/ou de se perfectionner à tout âge.
En Ile-de-France deux options s'offrent à vous :
Dériveur solitaire :
Cette pratique permet d’acquérir et de perfectionner les fondamentaux de la navigation à voile, tout en étant le seul maître à bord.
La simplicité des supports et les possibilités de réglages sont souvent limitées. Cela donne la priorité aux qualités de pilotage et de maîtrise de la barre. Cela valorise aussi la capacité de chacun à exploiter la puissance du support. Les qualités physiques sont également très sollicitées. La faible vitesse du support et sa facilité à manœuvrer, développant l’apprentissage et le perfectionnement.
Dériveur double :
Le Dériveur double offre une formation complète qui sollicite autant le barreur que l’équipier.
Accessible aux débutants, ce dernier dispose également de possibilités de réglages variées. Il favorise le développement des compétences techniques et technologiques. L’instabilité de ces voiliers exige une coordination des actions de l’équipage à chaque instant. La navigation en double impose aussi une bonne condition physique. En effet, ces voiliers sont, souvent, plus grands et plus puissants que les solitaires.
La navigation en double, en général, promeut le développement des compétences sociales, d’écoute, de communication et de collaboration.
Tour d'horizon des supports sur lesquels l'Île-de-France navigue ( liste non exhaustive )
Optimist et Open Skiff, des dériveurs à hauteur d'enfant
L'Optimist, le dériveur traditionnel par excellence
Créé il y a plus de 60 ans, l’Optimist est aujourd’hui considéré comme un support incontournable pour les jeunes marins. Ce petit dériveur a formé et forme encore les nouvelles générations, de l’initiation aux championnats internationaux.
L’Optimist est vu comme la voie d’excellence vers la compétition. Ce dériveur est exigeant et développe les aptitudes physiques et mentales. Ces dernières sont essentielles pour apprendre à régler ce voilier aux lignes uniques et techniques.
Il est possible de commencer l’Optimist à partir de l’âge de 6 ou 7 ans, ce dernier accompagne les marins jusqu’à leur 13 ou 14 ans en moyenne.
Créé il y a plus de 60 ans, l’Optimist est aujourd’hui considéré comme un support incontournable pour les jeunes marins. Ce petit dériveur a formé et forme encore les nouvelles générations, de l’initiation aux championnats internationaux.
L’Optimist est vu comme la voie d’excellence vers la compétition. Ce dériveur est exigeant et développe les aptitudes physiques et mentales. Ces dernières sont essentielles pour apprendre à régler ce voilier aux lignes uniques et techniques.
Il est possible de commencer l’Optimist à partir de l’âge de 6 ou 7 ans, ce dernier accompagne les marins jusqu’à leur 13 ou 14 ans en moyenne.
L'Open Skiff, la modernité au service de la glisse
Plus facile à prendre en main, l’Open Skiff est un dériveur qui permet d’accroître ses capacités cognitives. En particulier l’équilibre et les réflexes. Inspiré des skiffs modernes, ce dériveur robuste et auto-videur est rapide, simple et fun. Il possède peu de réglages et demande aux jeunes marins d’apprendre à exploiter les spécificités du voilier.
À son arrivée, dans les années 2000, ce dériveur a fait sensation en proposant des formats de régates inédits et innovants. Arbitrage direct et parcours spécifiques ont su attirer les clubs et les marins.
Il est possible de commencer l’Open Skiff à 7 ans et il accompagne le marin jusqu’à ses 15 ans environ.
Plus facile à prendre en main, l’Open Skiff est un dériveur qui permet d’accroître ses capacités cognitives. En particulier l’équilibre et les réflexes. Inspiré des skiffs modernes, ce dériveur robuste et auto-videur est rapide, simple et fun. Il possède peu de réglages et demande aux jeunes marins d’apprendre à exploiter les spécificités du voilier.
À son arrivée, dans les années 2000, ce dériveur a fait sensation en proposant des formats de régates inédits et innovants. Arbitrage direct et parcours spécifiques ont su attirer les clubs et les marins.
Il est possible de commencer l’Open Skiff à 7 ans et il accompagne le marin jusqu’à ses 15 ans environ.
De l'adolescence à l'âge adulte, plusieurs options sont possibles :
ILCA ( ancien Laser ), le solitaire sur lequel le monde navigue
Le Laser voit le jour en 1969 et gagne très vite le cœur des marins du monde entier. Il est aujourd’hui l’un des supports les plus présents dans les clubs et dans les Écoles de Voile.
Ses réglages n’ont pas changé avec le temps et sa relative lenteur en fait un dériveur tactique excellent. L’accent est mis sur les compétences athlétiques, techniques et la finesse de barre du skipper. Ce sont les choix stratégiques et la conduite qui déterminent la réussite de chaque individu. Facile à préparer, à mettre à l’eau et à déplacer, il en fait un allié de choix pour les jeunes régatiers en quête de performance. Mais aussi pour les adultes qui cherchent un apprentissage technique spécifique.
Avec ses trois tailles de voiles, l’ILCA permet aux jeunes marins de progresser selon leur âge et leur gabarit. Pour les adultes, qu’ils soient débutants ou confirmés, cela permet d’adapter la pratique à la météo et aux capacités de chacun.
La polyvalence de l’ILCA a séduit de nombreuses générations au fil du temps. De 16 à 77 ans, pour ainsi dire, ce voilier offre des sensations de glisse uniques. Ceci, de l’initiation au plus haut niveau de compétition.
Le 420, une route vers l'Olympisme
De construction robuste, le 420 est un dériveur double qui s’adresse aux poids légers. Ce dernier est idéal pour les équipages adolescents, qu’ils soient débutants ou confirmés. Fort de ses plus de 60 ans d’existence, le 420 est un savant mélange de compétences techniques et physiques.
Relativement lent, il est exigeant d’un point de vue tactique. En effet, ce dernier demande à l’équipage une communication et une coordination importantes. Relativement peu toilé, ce dériveur dévoile toute sa puissance par vent fort. Les équipages doivent alors faire preuve d’une bonne condition physique.
Encore aujourd’hui, le 420 a la réputation d’être la voie royale vers l’Olympisme. En effet, il ouvre les portes du 470, dériveur double olympique et grand frère du 420, plus puissant et plus technique.
De construction robuste, le 420 est un dériveur double qui s’adresse aux poids légers. Ce dernier est idéal pour les équipages adolescents, qu’ils soient débutants ou confirmés. Fort de ses plus de 60 ans d’existence, le 420 est un savant mélange de compétences techniques et physiques.
Relativement lent, il est exigeant d’un point de vue tactique. En effet, ce dernier demande à l’équipage une communication et une coordination importantes. Relativement peu toilé, ce dériveur dévoile toute sa puissance par vent fort. Les équipages doivent alors faire preuve d’une bonne condition physique.
Encore aujourd’hui, le 420 a la réputation d’être la voie royale vers l’Olympisme. En effet, il ouvre les portes du 470, dériveur double olympique et grand frère du 420, plus puissant et plus technique.
Quelques autres dériveurs qui naviguent en Île-de-France
Le Moth Europe, un solitaire polyvalent
Construit pour la première fois dans les années 1930, ce dériveur a subi de nombreuses évolutions au fil du temps. Polyvalent, sa taille permet à des poids légers à moyens de prendre du plaisir par tous les temps. Sa légèreté, sa finesse et son toucher de barre lui confèrent des sensations de glisse uniques. D’autant qu’il atteint le planning sans difficultés.
470, 505 et Fireball, les dériveurs doubles traditionnels et indémodables
Créés à quelques années d’écart, ces trois dériveurs sont exigeants. Ils demandent compétences techniques, agilité et coordination impeccable de l’équipage. Chacun de ces trois voiliers allie performances et sensations de glisse incomparables. Robustes et légers, ces voiliers acceptent un large éventail de gabarits grâce à la diversité de leurs réglages. De plus, des circuits nationaux et internationaux existent. Cela confère aux navigateurs la possibilité de régater avec des marins de haut niveau, tout en gardant une pratique amatrice.
De plus, le 470 et le FireBall se prêtent à la découverte et l’apprentissage. Là où le 505 demande d’avoir déjà des notions de navigation.
