
Devenir Jeune Arbitre
Un acte d'engagement fort
La fonction de Jeune Arbitre permet de se sensibiliser, de se former à l’arbitrage et à l’organisation des régates, le-la Jeune Arbitre est sous la supervision d’un tuteur possédant, au minimum, la qualification d’Arbitre de Club (lien cliquable vers site ligue).
Le ou la Jeune Arbitre peut avoir plusieurs casquettes :
1 Membre du jury
Dans le cas où ce dernier est Membre du Jury, le ou la Jeune Arbitre intègre une équipe qui peut être composée d’un ou de plusieurs Jeunes Arbitres, ou d’un ou de plusieurs Juges. Le Jeune Arbitre pourra alors assister à tout ce qui compose les rôles et devoirs du Jury, à terre comme sur l’eau, il ou elle peut être amené à juger les réclamations et à veiller au respect de l’équité sportive.
Sur l’eau, le jeune arbitre sera sur un bateau moteur pour suivre le déroulement de la régate, noter les infractions et appliquer les pénalités d’usage sur le moment, si cela est permis par les instructions de courses, ou à terre après les courses.
Le ou la Jeune Arbitre, en sa qualité de Secrétaire du Jury, sera chargé de la réception des réclamations des concurrents, ainsi que de l’affichage des informations données par le jury aux concurrents. En tant que Membre du Jury, le ou la Jeune Arbitre participe également aux instructions des réclamations. Cela comprend l’examen de la recevabilité de la demande, l’établissement des faits et de la conclusion, le ou la Jeune Arbitre complète aussi le formulaire de réclamation.
2 Membre du Comité de Course :
Lorsque le ou la Jeune Arbitre est membre du Comité de Course il ou elle fait partie d’une équipe. Le Comité de Course a pour rôle de participer à la direction des courses. Il est chargé du positionnement de la ligne de départ, ainsi que de la mise en place du parcours. Le Comité gère le déroulement des procédures de départ et d’arrivée. C’est également cette équipe qui est chargée du classement des concurrents à l’issue de chaque course. Enfin, c’est le Comité de Course qui est chargé de la validation et de la publication des résultats et de la jauge.
Au sein de cette équipe, le ou la Jeune Arbitre peut avoir un des rôles suivants :
– Mouilleur : s’il ou elle est à bord d’un bateau moteur et sur ordre du Comité de Course, il doit pouvoir mouiller les marques de parcours ou les déplacer en fonction de l’orientation du vent et du ou des parcours mis en place par le Comité.
– Pointeur : s’il ou elle est à bord d’un bateau moteur mouillé à proximité des marques, le ou la Jeune Arbitre doit noter le passage des concurrents aux marques du parcours et rendre compte des infractions constatées au président du Comité de Course. Généralement placé à l’extrémité de la ligne de départ pour constater que ce dernier est pris par tous les concurrents dans le strict respect de la procédure, le pointeur peut être amené à noter des passages de marques spécifiques selon les conditions météo.
– Adjoint du Comité de Course : à bord du Comité de Course, il doit connaître la pavillonnerie et préparer l’envoi desdits pavillons durant les procédures de départ. Il peut participer à la visée de la ligne de départ et indiquer les infractions qu’il constate. Il peut aussi tenir le chronomètre pour suivre le déroulement des procédures et le contrôle des temps limites. Il peut établir des relevés de vent et en informer le président du Comité. Il peut également noter les ordres d’arrivée à chaque course, ceci est les fonctions dites de secrétariat sur l’eau.
– Adjoint du Jaugeur/Comité Technique d’épreuve : si un Comité Technique est présent, le ou la Jeune Arbitre peut aider à vérifier la conformité du matériel. Pour assurer ces contrôles, le Comité Technique utilise les règles de classe qui donnent les caractéristiques du bateau (longueur, largeur, dimensions des voiles…) et les règles d’équipement des voiliers (REV) qui définissent chaque élément constituant le bateau. Les contrôles de jauge peuvent se faire pendant la jauge, avant l’épreuve (contrôle des documents de jauge, cohérence des numéros de voiles entre ceux déclarés et ceux utilisés, contrôle des moyens de sécurité…), avant et durant la mise à l’eau et après chaque course par des contrôles de quelques caractéristiques définissant le bateau.