Les origines du Cercle de la Voile de Moisson-Lavacourt
Un produit des années 1940
C’est à la fin des années 1940 qu’une première structure voit le jour, à Vétheuil. Une ville voisine de Moisson-Lavacourt dans le Val-d’Oise, au nord-est de l’Île-de-France. La structure est alors animée par un groupe de scouts de la région. Les années post Seconde Guerre mondiale foisonnent d’activités nautiques. Pourtant, le plan d’eau que nous connaissons aujourd’hui n’est pas encore d’actualité. En effet, à Vétheuil, c’est sur la Seine que l’on navigue. Et, sur la berge opposée, les champs font face à l’une des plus grosses carrières de sable de la région.
1965
Naissance d'un plan d'eau
Jusqu’en 1961, la zone ne connaît que les bois et les cultures. Ce n’est qu’avec l’exploitation de granulats, graviers et sable, que le plan d’eau va creuser. Un bassin de 320 hectares va alors voir le jour. Cette carrière va graduellement s’inonder par infiltration de la Seine. La création d’un chenal entre la Seine et la carrière va permettre au bassin de se remplir.
1968
1968
1973
Avec les années 1970, le chenal est comblé et la navigation est alors possible. Dès lors, le niveau du lac s’adapte aux résurgences de la Seine. En effet, il n’est pas rare de voir le niveau évoluer selon les saisons, la météo ou les crues. La structure telle que nous la connaissons aujourd’hui s’implante donc à cette époque.
1973
1984
1990
D’une profondeur de six à sept mètres, le lac devient rapidement un haut lieu de la voile en Île-de-France. Avec ses 120 hectares, le plan d’eau accueille des compétitions nationales et internationales, du dériveur à la planche à voile. À l’image d’autres structures de l’époque, le club vit alors de la débrouille et de l’ingéniosité de ses membres. Ainsi, le parking se transforme parfois en camping improvisé, tandis que les bateaux fleurissent sur place.
1990
Les grandes heures
Avec l’émergence de la planche à voile, le nombre d’adhérents explose. Le lac de Moisson-Lavacourt devient un spot prisé des riders. Au plus fort de la grande époque de la planche à voile, le club a pu accueillir 500 à 600 pratiquants. Ces derniers sont si importants que le Conseil d’Administration est contraint de limiter les inscriptions. Ainsi, le nombre de membres a été limité à 400 personnes.
Comme les autres structures de la région, le CVML suit les évolutions technologiques. Ainsi, 470, 505, Fireball et Laser se succèdent. La planche à voile n’a jamais disparu et le parking s’est étoffé avec le temps.
Aujourd'hui
Aujourd’hui, l’étendue des voiliers présents va du dériveur au trimaran, en passant par le quillard de sport. Il est possible de naviguer sur les quelques bateaux du club, mais aussi sur ceux des propriétaires.
Le CVML en 2025, c’est, par exemple, une étape du Championnat Européen de 2.4mR. Mais aussi la Finale du Championnat de Ligue. Ou encore une étape du tour national de la classe Windsurfer. On y navigue par tous les temps, toutes les orientations et toute l’année.
Claire C.F
